Des vins vivants avec de l’humain dedans

On le dit et on le répète : l’info la plus importante sur une étiquette, c’est le nom du vigneron. Qui fait le vin ? Pour nous, la relation que nous entretenons avec les producteurs ne peut pas être que commercial et bassement mercantile. L’humain doit primer, et la plupart du temps l’amitié prend le pas sur le reste. Alors quand un pote vigneron nous a parlé de ses difficultés pour trouver un agent, on a sauté sur l’occasion pour lui donner un coup de main. Une aventure qui nous pendait au nez depuis longtemps, tant notre amour des hommes et des femmes qui font le vin est grand.

JEREMY QUASTANA, LE « PADAWAN SURDOUÉ » DU LOIR-ET-CHER

Jeremy.

LES VIGNES DE YAVANNA, LES « MAGES BLANCS » DE L'ANJOU

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LES VINS D’ARTILLY, « L’ÉNERGUMÈNE » DE BOURGUEIL

Il y a Armand, à coup sûr une des personnalités les plus discrète du Bourgueillois. Un style inimitable, une connaissance encyclopédique du terroir, une parole rare mais forte. Un caractère taiseux qui le rend parfois intimidant. Et il y a Roxane, à coup sûr une des personnalités les plus extraverties du Bourgueillois. Un style inimitable, une espèce de tourbillon de gaieté et de folie douce, une envie de croquer la vie comme on en connaît peu. Une muse. C’est elle qui nous a présenté Armand, et on ne l’en remerciera jamais assez. Depuis lors, ses vins font vraiment partie de notre quotidien et dès la création de l’agence, il était évident pour nous de lui proposer de travailler ensemble et de pouvoir défendre son travail fait de levures indigènes, d’extraction douce, de soutirage par gravité et d’amour des vins libres.

LE SON DU CANON, LE « PUNK » DU JURA au 9-3

Quand Denis

GERMAIN SANTAILLER, LE « FILS PRODIGUE » DU BEAUJOLAIS

Quand nous rencontrons Germain chez lui, ce qui nous frappe c’est avant tout une maturité hors du commun. Une maturité à faire complexer les enfants de la ville que nous sommes. Il faut dire que rien n’a été facile dans son parcours. Orphelin de père, Germain fait son apprentissage de la vigne en grande partie chez Jean-Claude Lapalu, qu’il considère comme son mentor aujourd’hui et dont il écoute les conseils avisés. Rapidement mis aux commandes de l’exploitation familiale de 8 hectares, Germain n’a pas eu vraiment le temps de se chercher ni de tergiverser. La réalité s’est imposée à lui avec toute sa force, et c’est ce qui a forgé une partie de son caractère : opiniâtreté et constance, mêlés à une grande conscience de l’héritage qu’il a reçu. Et le patrimoine de vigne du domaine est magnifique. Vieilles vignes en plantation serrée (à la beaujolaise, entre 9000 et 12000 pieds à l’hectare) ; coteaux en forte pente assurant un ensoleillement et un drainage parfaits ; culture biologique tendant vers le nature. Les jus qui en émanent sont à l’image du vigneron : frais et fringants, mais d’une grande maturité.

ALEX DALET, LE « VIGNERON-CHERCHEUR » DU LUBERON

Alex, il fait partie de notre patrimoine depuis ses débuts et le nôtres, depuis cette Remise de 2019 durant laquelle ses vins sont carrément sortie du lot de nos dégustations. Une vraie claque de jus fruités, fringants et digestes. Installé depuis 2018 dans le Luberon, il a gardé de son passé de chercheur en biologie médicale la rigueur méticuleuse de l’analyse et une méthode : observation, hypothèse, expérience. Il mène ainsi son domaine, au gré des parcelles qu’il peut récupérer et des plantiers qu’il bichonne, toujours aux aguets et en recherche permanente de nouveauté. Installé depuis l’été 2023 dans un tout nouveau (et vaste) chai à Lauris, il a désormais entre les mains un superbe outil de vinification qui va lui permettre d’affiner encore ses jus. Des jus qu’il veut avant tout gourmands, faciles et joyeux. Un magnifique pied de nez aux vins extraits et ultra boisés qui sortent en masse des grandes propriétés de ce coin de Provence. Touche à tout, Alex propose une gamme dans toutes les couleurs (sauf le rosé !) et même des bulles pour les assoiffés de fraîcheur.

DOMAINE DE L’OR VERT, LES « SUDISTES HYPERACTIFS »

Quand tu es caviste, un pote qui te présente à un inconnu en te disant «Hey, lui c’est un copain d’enfance, il fait du vin dans le sud tu devrais goûter» ça sent pas toujours bon…
Nous voilà deux ans après amis, agents, et admiratifs de ce que ces deux-là ont construit. Parce que l’Or Vert c’est l’histoire de deux potes qui bossent chacun de leur côté dans des exploitations différentes et qui se sont dit : « on n’a pas assez de taf comme ça, tiens si on montait un domaine ensemble ? ». En tout cas, ils ont bien fait de s’acoquiner parce que le résultat est là. ils arrivent à sortir des jus d’une grande netteté et d’une grande complexité, du canon le plus facile au vin de gastro. Et comme ça ne leur suffit pas, ils attendent prochainement leur première récolte de pistaches, pour eux une des cultures d’avenir de la région, et produisent également une magnifique huile d’olive !

PIERRE & SIRA, LES « VIGNERONS OISIFS » DU LANGUEDOC

Pierre. C’est un peu grâce à lui que l’on en est là ! L’homme par qui tout est arrivé. Ca fait maintenant un bon moment qu’on se connaît, depuis ce jour où il a débarqué à la cave avec ses échantillons et son pitch commercial bien rodé : « Ca goûte pas terrible mais bon, comme je passais par là…. » ! Et évidemment, on a adoré. Les vins et l’homme. Et depuis c’est comme une histoire d’amour entre nous (en tout cas pour nous !). Alors quand il nous a dit rechercher un agent mais ne pas trouver quelqu’un en qui avoir vraiment confiance, on lui a proposé de lui donner un coup de main, bien sûr. Et voilà comment on monte une agence de vignerons !
Pierre, duquel on ne peut dissocier Sira, rencontrée en Australie pendant ses années de bourlingage, c’est avant tout un exemple de résilience face aux multiples difficultés rencontrées sur le petit domaine d’origine familiale. Situé aux portes de Montpellier, au bord du Lèz, on ne peut pas parler de terroir. Mais la magie opère, et ce sont bien ces deux-là qui la créent en proposant des jus vibrants, frais, profonds, et toujours sans concession.

LE DÉBIT D'IVRESSE, LES "PETITS JUS" DU ROUSSILLON

Arrivé tard à la vigne, voilà cependant plus de 20 ans que Luc navigue dans l’univers du vin naturel et au contact desupers vignerons « nature ».

Il passe à la pratique concrète durant trois ans chez Philippe Wies (La Petite Baigneuse) avant de créer son propre négoce en 2017 et de vinifier sa première cuvée.
Les vignes arrivent par la suite (6 ha), les jus étant vinifiés à la Cave Apicole à l’époque.
Le rachat de la cave coopérative de Montner permet à Luc d’utiliser aujourd’hui ses propres installations. Désormais bien lancé dans l’aventure du vin nature, il vous propose des jus à picoler à haut débit !

CLOS ROCAILLEUX, « L’EAU ET LE FEU » DE GAILLAC

La Remise encore, la Remise toujours ! Ce salon tient vraiment une place particulière dans notre aventure. Il a été à l’origine de beaucoup de belles rencontres, et aussi de belles soirées diablement dansantes et festives. C’est au cours de l’une d’elles, et d’un pas de deux entre Lucinda et Charlie, que tout s’est joué pour nous. Ça faisait un petit moment déjà qu’on avait flashé sur le travail de Luc et Lucinda, sur leur capacité à proposer des jus frais, légers, printaniers aussi bien que des pétards de compet’, denses et profonds, pour égayer les belles tables. Et ce rapprochement rythmique a fait l’effet d’une poignée de main pour faire un bout de route ensemble. Un bonheur pour nous de représenter leur travail, leur engagement viscéral pour les vins vivants, une certaine idée de ce que doit être le travail de vigneron.

MONS LA GRAVEYRE, LA « ROCK STAR » DE BORDEAUX

Mons La Graveyre est un domaine situé à Cambes (15 km au sud de Bordeaux), rive droite, niché sur un coteau surplombant la Garonne. 4ha, seulement 2 ha de vignes, le reste est occupé par des bois et sous-bois, de la prairie et d’autres cultures (fruitiers et chênes truffiers).
Le modèle agricole d’Aurélie repose sur plusieurs grands principes, vertueux et durables où l’Agriculture Biologique est le socle commun.
Elle travaille en biodynamie, en agroforesterie, et mène un projet de permaculture.
De formation oenologue et ingénieur agronome, elle a repris ce domaine en 2016 dans l’idée d’y produire un vin de lieu, unique, reflet de son écosystème.
Les grands terroirs de graves et d’argilo calcaire, l’exposition plein sud et cette nature insolente riche en biodiversité ne cessent de lui procurer l’énergie dont elle a besoin, et qu’elle essaie de transmettre dans son vin.
Avec son compagnon, ils ont plaisir à partager leur espace avec des amis artistes et artisans le temps d’une expo ou d’un concert, sur des riffs de guitare, où chacun apporte et s’enrichit de l’autre, le tout ponctué par des repas festifs, car manger et boire avec qualité et plaisir permet de ponctuer ce bel ensemble.